Les débris de l'AF447 entre les mains des enquêteurs

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
1.100 débris de l’avion qui s’est abîmé en mer le 1er juin, vont être analysés au centre d’essais aéronautique de Toulouse.

Les meubles pour les plateaux-repas, des morceaux de plancher ou encore des gilets de sauvetage non gonflés. Voila quelques exemples de débris de l'AF447 qui vont être examinés au centre d'essais aéronautiques de Toulouse (CEAT), par près de 40 enquêteurs.

Un premier arrivage, comprenant 650 débris, a été acheminé jeudi du Brésil dans des conteneurs au CEAT. Pendant quinze jours, les morceaux récupérés vont être méticuleusement répertoriés et mis sous scellés. Un second arrivage de 450 débris est prévu début août.

"L’enquête commencera donc véritablement début août" explique le général David Galtier, directeur de la Police judiciaire de la gendarmerie nationale :

 

 

La mission des enquêteurs ? Collecter tout indice, explorer toute piste, mais aussi interroger toute personne qui, à un moment donné, a été en contact avec l’avion. Car, pour le moment, les causes de l’accident restent toujours aussi obscures. L'accident du vol AF447 est-il la conséquence d'un problème de maintenance ? Y a-t-il eu des actes de malveillance ? L'équipage était-il suffisamment entraîné ?

Terminer les identifications des 50 corps qui ont été repêchés, dont 43 ont été "formellement identifiés", fait aussi partie du travail des enquêteurs.

Les recherches des boîtes noires et de l'épave se poursuivent, de leur côté. Le navire océanographique de l'Ifremer, le "Pourquoi pas ?", doit être équipé la semaine prochaine d'un Sar, un équipement spécifique qui "permet de détecter des masses métalliques jusqu'à 4.000 mètres de profondeur".