Le voleur ne ciblait que les grands crus

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Romanée-Conti, Petrus, Lafite-Rothschild ou encore Pomerol, le voleur se servait dans les caves des restaurateurs.

Un homme de 44 ans, soupçonné d'avoir volé plus de 500 bouteilles de grands crus, dans de prestigieux restaurants de Paris a été arrêté mercredi à Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Son butin est estimé à plusieurs centaines de milliers d'euros.

Il a été interpellé alors qu'il rentrait chez lui transportant dans sa camionnette 262 bouteilles de vin de grands crus qu'il venait de dérober au restaurant le Carré des Feuillants, à Paris, dans la nuit du 14 au 15 juillet.

Sa filature a duré plusieurs mois. Il était surveillé par la Brigade de répression du banditisme après le vol le 12 mars de plusieurs dizaines de bouteilles de grands crus à l'épicerie Hédiard, place de la Madeleine, représentant un butin de 300 à 400.000 euros.

Lors d'une perquisition dans un garage proche de son domicile, les enquêteurs ont découvert plus de 300 bouteilles de grands crus provenant entre autres de chez Hédiard et du restaurant de Michel Rostang visité deux fois par l'individu les 21 et 29 juin. Plus de 100.000 euros en grands crus y avaient été dérobés. L'homme devait être déféré jeudi soir au parquet de Paris.

Pour le chef du Carré des Feuillants Alain Dutournier, avoir récupéré une partie des bouteilles volées est "un peu miraculeux". "C'est notre outil de travail. C'est important et cela fait plaisir", a-t-il ajouté.

Sa cave renferme 3.200 références mais ce sont les bouteilles les plus prestigieuses - Romanée-Conti, Petrus, Lafite-Rothschild - qui ont été dérobées. Leur valeur globale est de quelque 250.000 euros, leur cote à l'unité dans les 1.000 euros, a-t-il dit. Le vin le plus cher, celui de la Romanée-Conti, se vend au restaurant 7.000 euros, a précisé Alain Dutournier.