Le père d’Elise propose une garde partagée à son ex-compagne

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le père de la petite Elise, enlevée par sa mère russe et retrouvée en Hongrie avant de lui être rendue, a accepté que l'enfant vive la moitié du temps en Russie moyennant deux conditions.

Le père d’Elise, Jean-Michel André est prêt à un gros sacrifice. Il a proposé la garde partagée à 50% du temps à Irina Belenkaya, la mère d’Elise. Il a demandé en échange, un contrôle public de l'application de l'éventuel accord à l'amiable. Jeudi, il a également proposé, lors d’une rencontre à Marseille avec l'ambassadeur de Russie Alexandre Orlov, de retirer sa plainte contre la mère d'Elise si la Russie renonce à toute poursuite judiciaire contre lui.

Le parquet russe a évoqué vendredi la possibilité d'inculper Jean-Michel André pour enlèvement et d'émettre un mandat d'arrêt international à son encontre. Il fait l'objet d'une enquête en Russie pour enlèvement après avoir récupéré sa fille en septembre 2008 à Moscou en l'arrachant dans la rue à sa nounou russe. La mère fait l'objet de poursuites en France pour avoir soustrait l'enfant le 20 mars à Arles, dans le sud de la France, où elle vivait avec son père.

L'avocat Anatoli Koutcherena, membre de la Chambre civique russe, organe consultatif auprès du Kremlin, doit se rendre mercredi en Hongrie pour transmettre les propositions de M. André à la mère d'Elise. Irina Belenkaya est en effet actuellement incarcérée à Budapest, dans l'attente d'une éventuelle extradition vers la France. Elle avait été arrêtée le 12 avril en Hongrie en vertu d'un avis de recherche d'Interpol alors qu'elle s'apprêtait à gagner l'Ukraine par la route avec sa fille de trois ans. Elise est repartie le 14 avril en France avec son père.