Le mouvement des détenus basques s'étend

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avec AFP

Quinze prisons françaises étaient touchées mardi par des grèves de la faim ou "refus de plateaux" de détenus membres du groupe armé basque ETA, en solidarité avec un prisonnier, en Espagne, réclamant sa libération conditionnelle pour raisons de santé, selon l'Administration Pénitentiaire. Le mouvement, qui prend la forme de "grèves de la faim ou de refus de plateaux", a débuté il y a quelques jours et concernait mardi quinze établissements, a indiqué l'Administration Pénitentiaire, sans préciser quelles prisons étaient touchées.

"Les établissements concernés varient selon les jours", a-t-on indiqué, sans non plus communiquer le nombre des détenus participant à ces actions. Le mouvement a commencé la semaine dernière dans des prisons d'Espagne et de France. Les détenus veulent montrer leur solidarité avec Iosu Uribetxeberria, condamné en 1998 à 32 ans de prison pour l'enlèvement d'un fonctionnaire pénitentiaire espagnol, qui avait été retenu en otage pendant 532 jours.