Le militant antiradars de nouveau poursuivi

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Mis en examen pour des attentats à l'explosif contre des radars automatiques, il semblait préparer de nouvelles actions.

Frédéric Rabiller, déjà mis en examen dans l'enquête sur des attentats contre des radars en 2007, sera déféré au parquet de Paris samedi à la suite de son interpellation mercredi pour avoir tenté d'acheter des matériaux pour fabriquer une bombe.

Interné dans une unité de soins psychiatriques à l'issue d'une brève garde à vue, Frédéric Rabiller a été jugé apte samedi à être déféré au parquet, qui a ouvert une information judiciaire pour "fabrication et détention de substances entrant dans la fabrication d'explosifs".

Les enquêteurs avaient conclu en mai 2008 qu'il était l'unique membre de la mystérieuse "Fraction nationaliste armée révolutionnaire" (FNAR) ou "Front national antiradars". Cette organisation avait revendiqué des attentats à l'explosif contre plusieurs radars automatiques routiers et écrit au ministère de l'Intérieur en 2008 pour réclamer quatre millions d'euros, l'expulsion de tous les sans-papiers, la suppression des radars automatiques et une baisse des impôts. Il avait été confondu en se blessant grièvement tout seul chez lui lors de la manipulation d'un engin explosif.

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