Le meurtrier d'une jeune serveuse jugé

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avec AFP , modifié à
Stéphanie travaillait à Pontivy, dans la Manche, où sa mort avait provoqué beaucoup d'émotion.

Stéphanie Ropers avait disparu le 16 juillet 2008, vers 1 heure du matin, alors qu’elle fermait Le Tavistock, le pub où elle travaillait à Pontivy, dans le Manche. Le corps de cette jeune femme de 23 ans avait été retrouvé le lendemain, un câble électrique autour du cou. Son meurtrier et violeur présumé est jugé jusqu’à mercredi devant les assises du Manche.

Sur les bancs des accusés, Jean-Michel François. Originaire de la Manche, il avait travaillé dans le passé à Pontivy. Il a expliqué aux enquêteurs être revenu dans cette ville pour retrouver sa sœur et aurait croisé par hasard la route de Stéphanie Ropers le soir du drame.

Cet homme de 26 ans a été identifié notamment grâce aux images des caméras de vidéosurveillance. Il avait été arrêté une semaine après le crime dans le Sud de la France. Aux enquêteurs, il avait alors confié qu'"il savait pourquoi il était arrêté et qu'il était l'auteur du crime de Pontivy". La carte d’identité et la carte de crédit de Stéphanie Ropers avaient été retrouvées dans sa voiture.

L'émotion des habitants de Pontivy

La mort de Stéphanie Ropers avait provoqué une émotion très forte à Pontivy et dans la région. A l’époque du drame, "une marche silencieuse avait d'ailleurs rassemblé plus de 3.000 personnes", rappelle Le Télégramme de Brest. Avec ce procès, "pour la maman de celle qui était surnommée Ninie et pour ses proches, ce sont des moments difficiles et d'une intense émotion qui s'annoncent", ajoute le quotidien régional.

Jean-Michel François risque une condamnation à perpétuité. En plus du meurtre et du viol de Stéphanie Ropers, il devra répondre de l’enlèvement d’une adolescente de 15 ans deux ans plus tôt. Le verdict est attendu mercredi soir.