Le casse-tête du portrait officiel du Président

Quel photographe va réaliser le portrait officiel de François Hollande ?
Quel photographe va réaliser le portrait officiel de François Hollande ? © MAXPPP
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avec William Galibert , modifié à
Quel photographe va être choisi pour la photo officielle du président François Hollande ?

Qui aura l'honneur d'immortaliser l'image du nouveau président de la République ? Une photo qui trônera dans les écoles, les mairies et les bâtiments officiels et dont le cliché devrait être pris dans les prochains jours. Si les photographes s'accordent à dire que c'est un portrait imposé ou trop académique à leur goût, tous ou presque voudraient le réaliser. Pour l'instant, aucune annonce n'a été faite, mais quelques noms circulent.

Ruet, Depardon, Chaumeil

Il y a celui de Stéphane Ruet, qui compte parmi les favoris. Le photographe est d'ailleurs en train de préparer un livre de photographies sur la campagne présidentielle François Hollande, Président avec Valérie Trierweiler. Il explique que ce portrait serait en quelque sorte "la cerise sur le gâteau". Mais pour l'instant, il refuse de dire s'il a, ou non, été sollicité pour ce portrait.

On pense aussi à Raymond Depardon. Son travail a en effet récemment été exposé au siège de campagne du Parti socialiste, à l'initiative de Valérie Trierweiler.

Enfin la tâche pourrait être confiée à Marc Chaumeil, également auteur d'un recueil de clichés sur le candidat élu François Hollande, Président élu. Le photographe imagine pour sa part un portrait "différent" du candidat. "Pourquoi pas en noir et blanc", suggère-t-il, au micro d'Europe 1. "Mais je ne pense pas que ce soit jamais accepté", confie-t-il, invoquant la "modernité" qu'insufflent les clichés en couleur.

Un "gendarme-photographe"

A défaut d'être original, le candidat choisi devra faire vite. Philippe Warrin, auteur du cliché de Nicolas Sarkozy en 2007, raconte que la séance avait duré à peine 20 minutes. Mais à l'époque de Georges Pompidou c'était encore plus rapide. Et l'on regardait moins la forme. Preuve en est : à cette période, c'était un gendarme à l'Elysée qui était chargé de tirer le portrait des nouveaux élus.