Laurent de Villiers exige "la vérité"

Laurent de Villiers a rappelé qu'il a "pas de haine" de son "côté"
Laurent de Villiers a rappelé qu'il a "pas de haine" de son "côté" © Maxppp
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avec Pierre de Cossette , modifié à
Le fils cadet de Philippe de Villiers espère le soutien de sa famille. Et un nouveau procès.

Laurent de Villiers y croit de nouveau. Après l'annonce de l'annulation par la Cour de cassation du non-lieu accordé à son frère aîné, Guillaume, le cadet de la famille de Villiers espère que les langues vont se délier à propos de son viol présumé.

"Ça me regonfle. Ça me redonne de l’espoir. Ça me rassure et ça me donne encore plus l’envie d’aller jusqu’au bout", a réagi au micro d'Europe 1 le plus jeune fils de l'eurodéputé MPF Philippe de Villiers. "Effectivement, ce n’est pas la fin aujourd’hui. C’est presque le début parce que finalement le procès sera le vrai combat. Mais je crois qu’on va vers un procès inévitable et que la justice a fait son travail", a salué Laurent de Villiers.

"Je pense que ça peut encourager les gens à parler. Je ne suis pas le seul. Il y a eu des témoins", a insisté le jeune homme de 27 ans.

"La justice a fait son travail" :

"J’encourage aujourd’hui mes frères et sœurs, mes cousins et cousines, mes oncles et tantes et toute ma famille à parler et à accepter la vérité. Et, s’ils ne peuvent pas faire ça, qu’ils aient au moins la décence de ne plus se mettre au travers de cette justice et de ne plus lui mettre des bâtons dans les roues", a conclu Laurent de Villiers.  

Les agressions sexuelles qu'il évoque depuis le début de l'affaire se seraient produites au domicile familial des Villiers. Depuis, Laurent de Villiers s'est totalement coupé de sa famille. Il s'est d'ailleurs exilé aux Etats-Unis où il a refait sa vie.

La Cour d'appel de Lyon tranchera

Anne de Kervenoael, cousine de la victime présumée, est le seul membre de la famille à l'avoir soutenu. "Il y a un an, on a eu un non-lieu qui était quand même très, très, très injuste, tous les gens qui ont eu accès au dossier ont tous dit qu'ils n'avaient jamais vu ça de leur vie", a-t-elle estimé. Laurent de Villiers "n'a jamais été manipulé, ça n'est pas politique cette histoire là, c'est une histoire de famille, une triste histoire d'ailleurs, sordide même je dirai", a-t-elle ajouté. De toute façon, "il ne comptait pas s'arrêter, si on avait eu un rejet (de son pourvoi, ndlr), on allait à la cour européenne immédiatement".

Dans ce dossier, Philippe de Villiers, lui, a toujours soutenu la thèse d'un complot à son encontre. Il s'est refusé à tout commentaire mercredi. "Laissez-moi tranquille, je n'ai aucune réaction à faire pour l'instant", a-t-il déclaré.

Désormais, la balle est dans le camp de la cour d'appel de Lyon. C'est à cette juridiction qu'incombe la décision de renvoyer ou non devant une cour d'assises Guillaume de Villiers aujourd'hui âgé de 33 ans.