Lame dans une conserve : à suivre…

La juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a ordonné lundi l'expertise du retraité mayennais qui affirme avoir découvert une lame de cutter de 6 cm dans une conserve William Saurin en décembre dernier.
La juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a ordonné lundi l'expertise du retraité mayennais qui affirme avoir découvert une lame de cutter de 6 cm dans une conserve William Saurin en décembre dernier. © MAXPPP
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FF avec AFP , modifié à
La justice n’a pas tranché dans l’affaire opposant un retraité mayennais au groupe alimentaire William Saurin.

Il faudra attendre encore pour connaître le fin mot de l'histoire. La juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a ordonné lundi l'expertise du retraité mayennais qui affirme avoir découvert une lame de cutter de 6 cm dans une conserve William Saurin en décembre dernier. La juge s’est en revanche refusée à statuer sur l'origine de cette lame.

L’origine de la lame reste floue

Christian Vest, un retraité âgé de 70 ans, réclamait la désignation d'un expert pour évaluer son préjudice corporel, ainsi que 5.000 euros de dommages et intérêts à William Saurin.

Dans son ordonnance, la juge a accepté de désigner un expert qui devra rendre son rapport avant le 30 septembre. En revanche, elle a refusé de lui octroyer des dommages et intérêts, car, explique-t-elle "l'origine de la lame de cutter ne présente pas le caractère d'évidence nécessaire au référé".

A l’audience, la société William Saurin avait livré le témoignage un ouvrier poseur de lino de la société Saint-Maclou. Celui-ci affirmait avoir vu Christian Vest récupérer dans sa poubelle les lames de cutter de marque Romus qu'il avait jetées après utilisation.

William Saurin nie toute responsabilité

L'affaire remonte au 31 décembre dernier. Ce jour-là, Christian Vest, un retraité mayennais, s'est entaillé la lèvre en dégustant un boeuf bourguignon de la marque William Saurin. Selon ses dires, la lame de cutter, longue de plusieurs centimètres, était présente dans la boîte de conserve.

Le retraité a alors contacté William Saurin pour exprimer sa colère. Le groupe alimentaire a nié toute responsabilité, expliquant avoir procédé à des vérifications, sans rien trouver d’anormal. Face à l'incrédulité de William Saurin, le retraité mayennais et son épouse avaient décidé de porter l'affaire en justice.