La plainte de Gasquet classée sans suite

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Le joueur français, qui avait porté plainte pour administration de substances nuisibles, s'est dit "très heureux" de cette décision.

Que s’est-il passé dans la boîte de nuit de Floride où Richard Gasquet se trouvait le 27 mars ? Le joueur français, contrôlé positif le lendemain à la cocaïne puis suspendu pendant deux mois et demi, avait porté plainte pour "administration de substance nuisible ayant porté atteinte à l'intégrité physique ou psychique". Une procédure que le parquet de Paris a classée sans suite, a-t-on appris jeudi.

Depuis le début de l’affaire, Richard Gasquet affirme qu’il n’ajamais consommé de cocaïne. D’où l’idée qu’il aurait été trompé et drogué à son insu en embrassant une jeune Française. Un scénario qui n’a pas été retenu par le parquet. "Il ressort des pièces de l'enquête, et notamment des expertises toxicologiques diligentées sur la personne de Richard Gasquet, qu'aucune infraction pénale n'est mise en évidence que ce soit la consommation par M. Gasquet de cocaïne, ou l'administration délibérée, par un ou des tiers, à son insu, de cocaïne", a indiqué le procureur de la République.

Richard Gasquet s'est dit "très heureux" de cette décision. "L'enquête a prouvé que je n'ai jamais pris de cocaïne et que j'ai toujours dit la vérité", a déclaré le joueur qui dispute actuellement le tournoi de Metz. Les tests pratiqués avaient révélé une quantité très faible de cocaïne dans ses urines, de l’ordre de 150 nanogrammes, soit l’équivalent d’un dixième d’un rail de cette drogue selon le joueur.

Sur le plan sportif, même après avoir purgé sa peine de suspension, Richard Gasquet reste sous le coup d’une sanction plus lourde, jusqu’à deux ans au maximum. La Fédération internationale de tennis et l’Agence mondiale antidopage ont en effet fait appel de sa première condamnation. Une nouvelle décision est attendue d’ici à la fin de l’année.

Dans ce dossier, Pamela, la jeune femme incriminée par Richard Gasquet a également été entendue. Elle va de son côté faire l’objet d’une mesure d’injonction thérapeutique. Le parquet a estimé en effet qu’elle était une consommatrice habituelle de drogue.