Unité police SGP-Force ouvrière, premier syndicat de gardiens de la paix, a dénoncé jeudi la fermeture de l'école de police de Châtel-Guyon dans le Puy-de-Dôme. Dans un communiqué, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat, déclare que "quand on ferme une école de police, c’est un peu plus de service public police nationale qui disparaît". Il dénonce en outre "l’absence de dialogue préalable à cette mesure prise dans l’urgence, juste avant l’été".
"Après les fermetures en 2009 des centres de formation de la police à Carcassonne, Grenoble, Nantes, Saint-Brieuc, Sancerre et Troyes, puis en 2010 des écoles de police de Vannes et Marseille, nous apprenons aujourd’hui que celle de Chatel-Guyon (63) va disparaître", fait-il valoir ajoutant que "cette fermeture rejoint le processus de baisse des effectifs" dans la police.