"Je veux que cet homme sorte de ma vie"

© DR
  • Copié
avec Arthur Helmbacher , modifié à
- Pour Charlotte, son agresseur est parti de son immeuble, mais peut revenir.

C'est lundi l’ouverture du procès en appel de l’agresseur de Charlotte. Quelques jours avant cette nouvelle présentation devant la justice, il a décidé de quitter son domicile d’Asnières-sur-Seine. Il y a deux ans, il avait agressé sexuellement la jeune femme de 23 ans. Quelques mois après les faits, elle s'était rendu compte que son agresseur vivait en fait un étage au-dessus de son domicile.

Fin septembre, l’homme a été condamné à quatre mois de prison avec sursis mais le tribunal de Nanterre a refusé de prononcer une mesure d’éloignement. Mais vendredi, l'avocat de l'agresseur, Me Emmanuel Marsigny, a annoncé que son client avait finalement décidé de quitter les Hauts-de-Seine, dans une volonté d’apaisement de l’affaire.

"Je me sens plus tranquille"

Interrogée par Europe 1, Charlotte se dit aujourd'hui plus "tranquille de savoir que son agresseur a quitté l’immeuble". Néanmoins, elle tient à préciser qu’elle sera "vraiment rassurée quand elle sera certaine qu’il ne réapparaîtra plus dans l’immeuble". Et de poursuivre : "Il est parti, mais il peut très bien revenir dans l’immeuble parce que sa compagne, avec laquelle il est depuis 10 ans, vit toujours ici".

"Je ne veux plus être amenée à le croiser" :

Toujours méfiante, Charlotte espère qu’elle pourra être entendue par les juges lundi, lors du nouveau procès. "Je veux qu’il ne puisse plus venir dans la ville d’Asnières, ou en tout cas dans l’immeuble, dans ma rue", a précisé la jeune femme. Et de conclure : "Je veux que cet homme sorte de ma vie".

Le procès se tiendra lundi devant la cour d’appel de Versailles.