Imbroglio autour de PV injustifiés

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avec AFP

Une automobiliste, dont le permis de conduire a été annulé à la suite d'infractions commises en 2011 avec un véhicule qu'elle avait vendu en juillet 2009, se bat depuis un an sans résultat pour récupérer ses points, selon l'Association nationale de défense des victimes d'injustices (Andévi).

"Nous avons saisi vendredi le Défenseur de droits, le ministère de la Justice, le ministère de l'Intérieur, où je serai reçu vendredi 27 avril, nous devons dépenser une énergie folle pour faire respecteur nos droits alors que c'est l'administration qui a fait des erreurs", a dit le président de l'Andévi Daniel Merlet.

L'automobiliste Marielle Piedon, domiciliée dans l'Aude, a raconté qu'elle avait vendu sa voiture le 1er juillet 2009, en biffant sa carte grise, mais que l'administration n'avait pas inscrit l'information dans ses fichiers. Entre le 3 mars 2011 et le 26 avril 2011, son acheteur indélicat a commis 12 excès de vitesse, entraînant l'annulation de tous les points de son permis de conduire et six infractions de stationnement qui vont provoquer la saisie sur le compte de son conjoint de 408 euros, a dit Marielle Piedon.

"A la suite de multiples démarches, le préfet de l'Aude m'a adressé le 29 mars une attestation montrant que je ne suis plus propriétaire du véhicule verbalisé, l'administration nous a remboursé le montant de l'amende saisie, plus les frais de dossiers, on m'a aussi rendu 3 points de permis", a dit Marielle Piedon. "Ce n'est pas 3 points, c'est la totalité de ce qu'on lui a retiré injustement qu'il faut lui remettre", estime Daniel Mermet qui dénonce le "délire bureaucratique et le manque de cohésion entre les services qui pénalisent une personne innocente pendant qu'un type fait n'importe quoi".