Handicap : des aides sexuelles en Essonne ?

Jérôme Guedj propose "une intervention solide de la puissance publique sur la question de la sexualité des personnes handicapés"
Jérôme Guedj propose "une intervention solide de la puissance publique sur la question de la sexualité des personnes handicapés"
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Jérôme Guedj, président du Conseil général, envisage de créer un tel service, pour l'heure illégal.

Le Conseil général de l'Essonne pourrait proposer un service public d'assistance sexuelle pour personnes en situation de handicap, affirme jeudi Le Parisien. Son président (PS), Jérôme Guedj, propose en effet "une intervention solide de la puissance publique sur la question de la sexualité des personnes handicapés". L'aide se ferait alors via les services d'accompagnement à la vie sociale (SAVS), ces structures médico-sociales financées par les Département et gérées par des associations.

Des salariés volontaires pourraient alors pratiquer "une forme d'assistance sexuelle" poursuit le journal, "uniquement pour les personnes lourdement handicapés qui n'ont pas maitrise de leur corps", précise Jérôme Guedj. Une initiative qui a reçu le soutien de de l'Association des paralysés de France, mais pas du Comité consultatif national de l'étique, qui a récemment rendu un avis défavorable sur ce procédé, pour l'heure illégal en France. Cela n'a pourtant "rien à voir avec de la prostitution", défend l'élu socialiste car "la relation tarifaire est bannie".