Grenoble : une femme poursuivie pour torture

  • Copié
avec AFP

La colocataire d'une femme morte des suites de ses brûlures début mai à son domicile à Grenoble, a été mise en examen et placée en détention provisoire pour "actes de torture et de barbarie", a-t-on appris mercredi auprès de la police. "Des incohérences ont été relevées entre son récit et l'enquête d'environnement", a expliqué à l'AFP une source judiciaire. Agée de 38 ans et sans emploi, l'auteure présumée des faits a été poursuivie mardi notamment pour "actes de torture et de barbarie habituels sur personne vulnérable" et placée en détention provisoire à Valence.

Des traces de brûlures plus anciennes ont en effet été découvertes sur le corps de la victime, alors que la nature du produit avec lequel elle a été brûlée sur les membres inférieurs, le dos et la poitrine, "n'est toujours pas déterminée", selon la même source. "Il pourrait s'agir d'un produit chimique, comme d'eau bouillante ou d'huile", a-t-on ajouté. La colocataire avait déclaré aux enquêteurs avoir vu rentrer la victime le 2 mai en fin d'après-midi au domicile, mais n'avoir rien noté de particulier. C'est elle qui avait prévenu les secours après avoir entendu "des gémissements".