Gaz-Rouen : enquête judiciaire ouverte

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avec AFP

Une enquête judiciaire pour "mise en danger de la vie d'autrui" a été ouverte mardi et confiée à la gendarmerie à la suite du dégagement de mercaptan à l'usine Lubrizol de Rouen, a-t-on appris mercredi auprès du parquet.

"Il s'agit de se doter d'un cadre pour voir si la cause est de nature pénale", a-t-on indiqué de même source. L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Rouen qui sera épaulée par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp). Cette enquête judiciaire s'ajoute à l'enquête administrative annoncée mardi par la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, après une visite sur le site. "Il y a sans doute eu une négligence ou une faute qui a entraîné cette réaction chimique", a-t-elle déclaré mercredi matin sur Europe 1 sans s'avancer sur "une erreur humaine ou une faute technologique".

La ministre avait précisé mardi que l'enquête administrative devrait déterminer "l'origine" de la fuite et "établir les responsabilités de l'exploitant", une fois la cause de la pollution traitée.
Des opérations de neutralisation du mercaptan apparu lundi matin de manière "inattendue" dans un bac de fabrication d'additifs pour lubrifiants ont commencé dans la nuit de mardi à mercredi. Elles doivent durer plusieurs jours selon la préfecture de la Seine-Maritime.