Enquête sur l’AF447 : le BEA "se rapproche du but"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le Bureau d'enquêtes et d'analyses a souligné mercredi que le "maximum était fait pour récupérer les corps et les enregistreurs".

"Compte tenu de tout le travail qui a été fait et de tout ce qu'on a, je pense que on se rapproche peut-être effectivement un peu du but", a déclaré mercredi Paul-Louis Arslanian, le directeur du BEA, chargé de l'enquête technique sur le crash de l'AF447, lors d'une conférence de presse.

Plus de quinze jours après le drame, Paul-Louis Arslanian a souligné que "le maximum est fait pour récupérer que ce soient les enregistreurs ou les corps" mais a ajouté qu’il "est quasiment certain que l'avion ne sera pas entièrement récupéré", alors que la recherche des débris de l'appareil se poursuit dans l'Atlantique.

Si les boîtes noires n'ont pas été récupérées, près de 400 pièces ont été repêchées. "Cela est largement suffisant", estime Paul-Louis Arslanian, beaucoup plus confiant :

 

 

A la question de savoir si les compagnies aériennes "s'étaient précipitées" en changeant depuis leurs sondes Pitot, il a appelé à ne pas mélanger l'enquête et "l'approche légitime d'entreprises qui ne veulent prendre aucun risque". Selon Paul-Louis Arslanian, "à la fin de l'enquête, on pourra éventuellement dire, c'était nécessaire ou pas nécessaire. C'était utile ou pas utile. Nous sommes tous devant un problème complexe, on ne sait pas tout".

Par ailleurs, le BEA a regretté mercredi qu'un médecin-enquêteur français n'ait pas été autorisé à participer aux autopsies des corps des victimes du vol Air France AF 447. "Les autopsies ont été pratiquées au Brésil, donc sous la responsabilité des autorités brésiliennes", a déclaré Paul-Louis Arslanian. Le directeur du BEA a précisé qu'il ne disposait pas des premiers résultats des autopsies pratiquées par les Brésiliens.