Doux : cinq offres partielles déposées

Au moins 600 emplois sur les 1.704 que compte le secteur frais du groupe Doux pourraient être préservés.
Au moins 600 emplois sur les 1.704 que compte le secteur frais du groupe Doux pourraient être préservés. © MAX PPP
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avec AFP , modifié à
Cinq sites du groupe volailler pourraient finalement être repris par différentes sociétés.

Les éventuels repreneurs du secteur français du groupe Doux avaient jusqu’à vendredi 9h30 pour déposer leur offre. Alors que jeudi soir aucun dossier n’avait été transmis à la justice, cinq offres partielles ont finalement été déposées dans la matinée de vendredi. Et une sixième pourrait suivre rapidement, même si la limite a été dépassée.

Des offres pléthoriques

Les groupes Duc, Glon Sanders associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec ont déposé des offres séparées de reprise partielle de cinq sites : Clémont (Cher), Serent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boyne (Loiret) et Amilly (Loiret), a précisé l'un des administrateurs, Sophie Gautier.

Le groupe LDC a précisé avoir déposé une offre de reprise totale de l'abattoir de Laval (303 emplois). LDC propose par ailleurs la reprise partielle du site de Serent, portant sur 55 des 175 salariés, avec des propositions de postes sur deux sites de LDC dans le Morbihan. Glon Sanders a pour sa part confirmé avoir déposé conjointement avec Duc une offre sur trois sites situés en région Centre: Clémont (aliment pour volaille), Amilly (couvoir) et Boynes (abattoir de poulets).

En revanche, aucune offre n’a été émise pour le site de Graincourt, qui emploient 253 personnes dans le Pas-de-Calais. Celui de Blancafort, dans le Cher, avec 244 emplois concernés, pourrait faire l'objet d'une offre vendredi. La quasi-totalité de la dizaine de sites du "pôle frais" pourrait ainsi faire l'objet d'une offre d'un repreneur

Au moins 600 emplois préservés

En l'état actuel, les offres préserveraient entre 450 et 500 emplois, sans compter les 134 personnes reprises à Pleucadeuc dans le plan de continuation du groupe Doux, le tout sur un total de 1.704 emplois

Le tribunal de commerce de Quimper a mis en liquidation judiciaire le 1er août dernier le trop déficitaire secteur "frais" (abattage, découpe et conditionnement de la volaille vendue en rayons frais) du volailler finistérien. La juridiction devrait se prononcer sur les offres au cours de la première semaine de septembre, lors d'une audience dont la date n'a pas encore été fixée. Pour les sites sans repreneur, le tribunal a fixé au 10 septembre la fin de la période d'activité.