Crash de Yemenia : les familles attendent toujours

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les familles des victimes dénoncent le silence des autorités et la lenteur de l'enquête un mois après l’accident.

Plus d’un mois après le crash de l'A310 de la compagnie Yemenia, au large des Comores, les familles des 152 victimes s’impatientent. Elles ont exprimé jeudi soir leur déception à l'issue d'une réunion d'information à Paris avec l'ambassadrice chargée des relations avec les proches des victimes, Christine Robichon.

L'identification des corps retrouvés est leur préoccupation essentielle. Christine Robichon a reconnu que ces familles étaient "dans la souffrance et le deuil" avec une "attente principale, celle de la découverte des corps et de leur identification". Elle a redit qu'aucun corps n'avait été identifié mais que 25 dossiers post mortem avaient été constitués, avec notamment des prélèvements d'ADN.

La présidente de l'association des victimes a le sentiment d'être moins bien traitée que les familles des disparus du vol Paris-Rio. Ecoutez Mariata Youssoufa, interrogée par Emilie Bonnaud :