Au lendemain de sa libération Christian Iacono a livré sa première interview à Nice-Matin. L'ancien maire de Vence a retrouvé le sourire et se dit soulagé d'être enfin absout. "On est comme dans un nuage. Il y a le soleil, les sourires, les gens qui se précipitent, les micros qui vous encerclent. Et puis, il y a l’émotion", a-t-il concédé au quotidien de la Côte d'Azur.
Invité à s'exprimer sur les onze ans de procédure lancée par son petit-fils, 20 ans maintenant, qui l'accusait de viols et qui est revenu depuis sur ses accusations, Christian Iacono s'est monté philosophe. "Si je n’ai jamais perdu totalement espoir, l’environnement autour de l’enfant – ses avocats, ses parents – me désespérait. Je me disais : comment pourra-t-il s’en sortir", explique le septuagénaire, qui n'attend plus qu'avoir "une discussion d'homme à homme" avec Gabriel.
"Je n’ai jamais été rancunier. J’ai plutôt de la peine et de la compassion pour ce gamin", précise Christian Iacono. Mais "pour un pardon sincère, il faut une relation directe, pour l’instant impossible". L'ancien maire de Vence a été remis en liberté sous contrôle judiciaire et n'a pas le droit de rentrer en contact avec son petit-fils. Son pourvoi en cassation sera examiné prochainement.