"C’est bloqué, c’est normal"

Florilège des petites phrases sur la neige.
Florilège des petites phrases sur la neige. © MAXPPP
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avec agences , modifié à
Il neige, les petites phrases pleuvent au gouvernement. Drôles, de mauvaise foi : florilège .

Tout va bien. "Déjà, il y a des embouteillages en temps normal, alors quand il y a de la neige, c'est bloqué, c'est normal", a commenté jeudi une porte-parole du secrétariat d'Etat aux Transports, ajoutant que les services de l'Etat ont "mis en place toutes les mesures habituelles". "On est préparé, mais quand il y a 15 cm (de neige) qui tombent à Paris, c'est compliqué", a-t-elle ajouté augurant que "ça ne va qu'en s'améliorant".

"Il n’y a pas de pagaille"

De mauvaise foi. "Plutôt que de disserter sur la pagaille, je préfère livrer bataille", a rétorqué Brice Hortefeux, jeudi matin, sur Europe 1, visiblement agacé d’être mis face à ses contradictions. Mercredi, le ministre de l’Intérieur avait assuré qu’il "n’y avait pas de pagaille" due à la neige et qu'il était "impossible" que des gens dorment dans leur voiture. Pourtant jeudi matin, il a annoncé qu’ "au moins 7.000 personnes" avaient passé la nuit dans leur véhicule et qu’il déconseillait aux Franciliens de circuler sur les routes d’Ile-de-France.

La faute à Météo France. "L'épisode neigeux a été beaucoup plus brutal et est arrivé beaucoup plus tôt qu'annoncé par Météo France", a fait savoir Thierry Mariani jeudi. Le secrétaire d'Etat aux Transports a précisé que "nous n'avions pas connu un phénomène d'une telle ampleur -13 centimètres de neige tombés en très peu de temps - depuis vingt ans".

Généreux. "J'ai donné des consignes (...) afin qu'aucun automobiliste ne soit sanctionné, ne soit verbalisé pour avoir laissé ou mal garé son véhicule", a déclaré jeudi matin sur Europe 1, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux. Plusieurs centaines d'automobilistes bloqués ont abandonné mercredi dans la soirée leurs véhicules sur les axes routiers.

Blagueur. "C'est pire à Paris, j'ai dû attendre trois heures avant de décoller", a répondu François Fillon au président russe, Dmitri Medvedev, qui lui disait en plaisantant : "enfin le temps est le même à Paris qu'à Moscou, il neige fort ici comme là-bas".