Bouloc : l'ADN ne collait pas

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avec AFP
L'homme qui s'accusait du meurtre de Patricia Bouchon a été relâché dimanche soir.

Le mystère du meurtre de Patricia Bouchon reste entier. L'homme qui s'accusait d'avoir tué la joggeuse le 14 février 2011 à Bouloc, près de Toulouse, a finalement été relâché dimanche soir après 36 heures de garde à vue.

"Aucun lien n'a pu être établi"

Selon le procureur de la République Michel Valet, "aucun lien n'a pu être établi" entre cette personne et le crime.

Même s'il n'a pas donné plus de précisions sur les vérifications faites, une source proche de l'enquête confie que son ADN n'était pas celui retrouvé sur les affaires et le corps de la victime. Les vérifications d'emploi du temps n'ont rien donné non plus.

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"Une grande détresse psychologique"

L'homme de 36 ans "n'a donné aucune indication ou précision sur les faits dont il se prétendait l'auteur", a souligné le procureur de la République, décrivant une personne "dans une grande détresse psychologique". Il a été hospitalisé dans une unité psychiatrique, selon des sources proches de l'enquête.

"Les enquêteurs ont procédé à toutes les vérifications qui s'imposaient de façon à ne pas passer à côté de quelque chose (...) vu l'enjeu d'une telle démarche, un homme venant s'accuser, il était hors de question de le laisser repartir sans tout vérifier", a ajouté Michel Valet.