Neuf des douze mis en examen dans le volet abus de faiblesse de l'affaire Bettencourt se sont pourvus en cassation contre l'arrêt de la cour d'appel de Bordeaux validant l'instruction, a-t-on appris lundi de source proche du dossier. Ils avaient jusqu'à lundi soir pour prendre une décision. A la mi-journée, Me Thierry Herzog, avocat de l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, n'avait pas fait connaître sa position. "Il y en a trois qui n'ont pas encore déposé", a indiqué cette source à Reuters, évoquant Nicolas Sarkozy, Eric Woerth et l'avocat fiscaliste Fabrice Goguel.
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Me Jean-Yves Le Borgne, avocat de l'ancien ministre UMP Eric Woerth, a pour sa part fait savoir à Reuters qu'il ferait connaître sa décision lundi en fin de journée. Les avocats de l'ancien gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, de Me Pascal Wilhelm et du photographe François-Marie Banier ont confirmé avoir engagé un recours. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux a validé mardi dernier l'instruction menée par les trois juges bordelais chargés du dossier et notamment l'expertise médicale au coeur de l'affaire. Selon le Journal du dimanche, Nicolas Sarkozy hésite à signer un recours en cassation, car une phrase de l'arrêt de la chambre de l'instruction laisserait espérer au camp de l'ancien président un non-lieu.