Bébé décédé : une enquête ouverte

Des médecins-enquêteurs ont commencé les auditions après la mort d'un nouveau-né sur l'A20.
Des médecins-enquêteurs ont commencé les auditions après la mort d'un nouveau-né sur l'A20. © MAXPPP
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avec Raphaële Schapira , modifié à
Des médecins ont commencé les auditions après la mort du nouveau-né sur l'A20.

Pourquoi une future maman, qui menait une grossesse à risque, a-t-elle dû faire une heure de route pour accoucher ? Après la mort du nourrisson, né prématurément sur l'autoroute vendredi, une enquête administrative a été ouverte pour déterminer les responsabilités.

Six enquêteurs déjà à la tâche

Six médecins-enquêteurs de l'agence régionale de santé sont arrivés samedi à l'hôpital de Cahors où est hospitalisée la maman. Ils vont d'abord entendre le couple pour comprendre ce qui s'est passé.

Les parents assurent que c'est le gynécologue qui leur a dit de prendre la route pour se rendre à Cahors. Les enquêteurs devront donc s'assurer de la véracité de cet élément ou déterminer s'ils l'ont décidé d'eux-mêmes.

Le gynécologue aussi interrogé

Ils se rendront ensuite à Figeac pour s'entretenir avec ce gynécologue, qui suivait la jeune femme. Le médecin devra notamment détailler l'état dans lequel se trouvait sa patiente lorsqu'il l'a examinée vendredi.

François Hollande, qui s'est dit ému par ce drame, a rappelé, lors d'un discours devant le congrès de la Mutualité française réuni à Nice, l'une de ses promesses de campagne : "je prends l'engagement, celui que j'avais déjà énoncé avant l'élection présidentielle, et que je rappelle ici comme chef de l'Etat : aucun Français ne doit se trouver à plus de 30 minutes de soins d'urgence".

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