Ariane : frissons au centre de Kourou

Valérie Pécresse avait fait le déplacement en Guyane pour assister au 200e lancement d'une fusée Ariane et partager l'émotion des technicicens du Centre spatial.
Valérie Pécresse avait fait le déplacement en Guyane pour assister au 200e lancement d'une fusée Ariane et partager l'émotion des technicicens du Centre spatial. © MAXPPP
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Alain Cirou, depuis le Centre spatial guyanais , modifié à
REPORTAGE - L’émotion était palpable à Kourou pour le 200e décollage d’une fusée Ariane.

Une grande lumière qui éclaire la forêt tropicale, comme une torche, et la fusée Ariane 5 s’est élevée dans le ciel guyanais. A l’heure exacte, malgré une météo incertaine, le lanceur lourd de l’Europe spatiale s’est rapidement élevé dans le ciel avant d’être avalé par les nuages. Quelques secondes plus tard, un grondement sourd a fait vibrer le centre de contrôle Jupiter situé à plus de dix kilomètres du pas de tir. Frissons garantis...

Au même moment, les astronautes de la station spatiale internationale (ISS), qui étaient en visibilité du centre de lancement guyanais, ont photographié le lancement depuis le module Coupola, équipé de grand hublots ouverts sur la Terre.

Pécresse félicite les équipes

Puis il a fallu attendre près d’une heure, et le rallumage du dernier étage d’Ariane chargé de circulariser l’orbite de l’ATV 2 - le cargo automatique - ainsi que le bon déploiement des panneaux solaires, pour entendre les applaudissements consacrer le succès de la 200e mission conduite par Arianespace.

Les responsables et astronautes de la Nasa, présents à Kourou, ont salué ce succès et affirmé que "le cargo européen est indispensable au bon fonctionnement de la station spatiale internationale" (ISS). Valérie Pécresse, ministre de la Recherche, qui assistait là à son premier lancement, a félicité les équipes présentes, donné rendez-vous pour le premier lancement du Soyouz depuis la base équatoriale et annoncé que la France souhaitait favoriser l’évolution technique du cargo ATV.

Le prochain rendez-vous est fixé au 24 février, à plus de 400 kilomètres au dessus de nos têtes, pour assister à l’amarrage du Johannes Kepler.