Alliot-Marie dit non à la castration physique

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La ministre de la Justice a par ailleurs affirmé dimanche que dans sa nouvelle loi, le secret d’instruction allait devenir "un peu inutile".

Après avoir un temps envisagé d’inscrire la castration physique dans la loi. Michèle Alliot-Marie a finalement décidé de renoncer. "Ce que je dis très clairement c'est qu'il n'est pas question pour moi d'instaurer une peine en la matière. Ce serait contraire à nos principes", a déclaré la ministre de la Justice Marie dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI,

"Un problème a été soulevé récemment avec une personne qui demandait à subir une castration physique", s’est justifié "MAM", soulignant que "c'est quelque chose qui existe dans un certain nombre de démocraties" comme le Canada et la Suisse. "Ce que j'ai simplement dit c'est qu'il s'agit de savoir comment notre société réagit et il est normal de poser le débat", a-t-elle ajouté faisant valoir que des interrogations étaient apparues dans l'opinion.

Par ailleurs, Michèle Alliot-Marie a évoqué son futur projet de loi de réforme de la justice, dont la principale mesure devrait être la suppression du juge d’instruction. Qui ne devrait pas être sans conséquence. "La nouvelle procédure telle qu'envisagée, avec davantage de connaissance et de contradictoire, rendra un peu inutile ce secret de l'instruction", a assuré la garde des Sceaux.. "A partir du moment où il y a une nouvelle procédure, où les parties sont sur un pied d'égalité, il n'y a plus le besoin de ce secret". Cette nouvelle donne pourrait entraîner l'abandon du délit de violation du secret de l'instruction.

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