"Air Cocaïne" : "un soulagement" pour l'épouse de l'un des pilotes

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avec Arthur Helmbacher et AFP , modifié à
TÉMOIGNAGE - L'épouse de Pascal Jean Fauret craint néanmoins de "ne pas retrouver le même mari".

Une "bonne nouvelle". Pour elle, c'est "la première bonne nouvelle depuis 15 mois". L'épouse de Pascal Jean Fauret, l'un des trois membres d'équipage français d'un avion arrêtés et détenus pour trafic de drogue en République Dominicaine, s'est réjouie de leur libération conditionnelle, annoncée mardi soir par la justice dominicaine.

"Se reconstruire petit à petit". "Ils retrouvent une vie normale. Au moins, déjà pour eux, ça sera un grand soulagement", a-t-elle assuré sur Europe 1. "Le fait d'être en liberté conditionnelle va leur permettre de se reconstruire petit à petit là-bas", veut-elle croire.

"La famille a été brisée". Mais pour l'épouse de l'un des deux pilotes, impossible de ne pas éprouver aussi de la déception. "C'est sûr que ce n'est pas ce qu'on attendait. Moi j'attendais qu'il rentre à la maison, qu'on puisse se reconstruire", regrette-t-elle. "Honnêtement, on ne va pas retrouver les mêmes maris que ceux qui sont partis il y a 15 mois. Après on est tous forts, mais la famille a été brisée", conclut-elle.

"Un signe encourageant". Pour la famille d'Alain Castany, membre de l'équipage de l'avion, "une étape importante vient d'être franchie. Et quand bien même [il] reste dans l'attente d'un jugement, sa remise en liberté sous condition, s'agissant d'un ressortissant étranger, est un signe encourageant quant à l'issue finale de cette affaire".

"Préparer leur défense". Dans un autre communiqué, Philippe Heneman, président de l'association de soutien aux deux pilotes Pascal Jean Fauret et Bruno Odos, a lui aussi salué "cette grande nouvelle et ce grand soulagement". "Ils vont pouvoir préparer leur défense d'une manière plus approfondie et structurée grâce aux échanges rendus possibles avec leurs avocats", ajoute-t-il.