Le givre, mais aussi la concentration de l'équipage ont été au centre lundi du procès, devant le tribunal correctionnel de Pau, d'un pilote et de la compagnie aérienne Régional (groupe Air France), poursuivis pour homicide et blessures involontaires après un accident qui avait fait un mort en 2007.
Les débats ont porté lundi sur la présence de givre sur les ailes de l'appareil, responsable de l'accident, selon le rapport du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), de l'accident.Le BEA indique que le commandant de bord, Jean-Jacques Bertrand, 48 ans, a procédé aux vérifications nécessaires mais n'a pas demandé le dégivrage de l'avion alors la température extérieure oscillait entre 0 et -1 degré et que du brouillard recouvrait l'aéroport où une faible neige commençait à tomber.
Les rapports des experts, faisant état de retranscriptions de bandes sonores, ont par ailleurs révélé qu'il existait à bord "une ambiance d'amusement et d'extrême décontraction".