Le crash du vol AF 447 Rio-Paris reste un mystère. Les nouvelles recherches de l'épave dans un secteur restreint de l'Atlantique ont échoué, a annoncé mercredi le Bureau enquêtes et analyses (BEA).
Le ministère de la Défense avait indiqué jeudi dernier avoir pu déterminer la position des enregistreurs de vols, dans une zone différente de celle où le BEA menait alors ses recherches.
Poursuite des recherches
Les opérations menées au moyen d'un navire spécialisé et de robots sous-marins vont se poursuivre dans un secteur voisin du périmètre précédent, précise toutefois l’organisme officiel chargé de l'enquête sur l'accident de l'Airbus français qui a fait 228 morts le 1er juin 2009.
Seuls des débris ont été jusqu'ici repêchés, immédiatement après l'accident, ainsi qu'une cinquantaine de corps. Le scénario de la catastrophe ne pourra être éclairci qu'en cas de découverte des "boites noires" - l'enregistreur de données de vol et celui des conversations du cockpit.
Hypothèses
Une nouvelle hypothèse a été émise la semaine dernière. L’avion aurait pu avoir effectué un demi-tour pour sortir d'une zone de cumulonimbus ou retourner vers le Brésil
L'hypothèse d'une défaillance des sondes "Pitot" de mesure de vitesse équipant ce type d'Airbus reste privilgiée. Le BEA l'a envisagée et a émis des recommandations. Ces sondes fabriquées par Thales, qui pouvaient geler à haute altitude, ont été changées pour d'autres produits sur toute la flotte Air France après l'accident, à la demande des syndicats de pilotes.