Grosse frayeur pour la soixantaine de vacanciers venus skier à l'Alpe d'Huez ce samedi midi. La cabine de téléphérique qu’ils ont empruntée s’est bloquée à plus de 70 mètres de haut. Par chance, tous les passagers ont pu être évacués deux heures après l’incident qui s’est déroulé à 14 heures.
Une évacuation sans incident
Le peloton de gendarmerie de haute montagne se veut rassurant. "L'évacuation s'est très bien déroulée, les skieurs ont été recueillis dans un restaurant d'altitude où ils sont en train de déjeuner", a-t-il précisé. Les skieurs ont été secourus, en rappel à l'aide d'une corde, grâce à deux gendarmes du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de l'Isère qui avaient été héliportés dans la cabine.
"Les clients, qui furent en permanence informés de la situation et des décisions prises, ont montré un calme et un sang-froid exemplaires", a souligné la société, dans un communiqué.
La panne, qui a figé le téléphérique à 800 mètres de sa gare d'arrivée, est due à un chevauchement de câbles sans doute provoqué par une rafale de vent. "Le câble qui tracte la télécabine s'est déplacé sur le câble porteur. Cela arrive quand il y a beaucoup de vent", a indiqué le responsable. Ce dernier avait d’ailleurs dû fermer, dès samedi matin, quelques télésièges situés sur le haut du domaine en raison de la météo.
Le téléphérique toujours à l'arrêt
Une panne qui tombe mal alors que débutent les vacances scolaires. Pour l’heure, le téléphérique est toujours arrêté. Il sera remis en route après validation des autorités de contrôle du ministère des Transports, le plus rapidement possible espère le directeur.
En outre, a précisé sa société, "un retour d’expérience sera engagé pour confirmer l’explication de l’incident technique imputé à une violente rafale de vent mais aussi pour analyser la procédure d’évacuation et de prise en charge des clients afin d’en optimiser l’efficacité".
Début décembre, une quarantaine de passagers du téléphérique de la Grande-Motte, à Tignes, en Savoie, avaient été évacués après une panne de la remontée mécanique. L’opération, rendue difficile par la météo, avait duré près de 7 heures.