14-Juillet - Feu d'artifice à Paris : "Je suis bluffé, c'est vraiment grandiose"

Le feu d'artifice a duré 35 minutes.
Le feu d'artifice a duré 35 minutes. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Jean-Jacques Héry, édité par C.L.
Tiré depuis la Tour Eiffel, le feu d'artifice du 14-Juillet a tenu toutes ses promesses et en a mis plein les yeux à la foule massée au Trocadéro.
REPORTAGE

Comme de coutume, le feu d'artifice du 14-Juillet à Paris a été tiré depuis la Tour Eiffel, vendredi soir, pour le plus grand plaisir des spectateurs, déjà gâtés par un concert de musique classique. Le feu d’artifice de 35 minutes avait pour thème l'olympisme, alors que Paris est plus proche que jamais d'obtenir les Jeux de 2024.

Souvenirs 2.0. Dans la foule massée au Trocadéro, il y a d'abord les novices, ceux qui n'étaient jamais venus assister au plus beau feu d'artifice de France. Pour ne pas en perdre une miette, Bastien filme le ciel qui s'illumine avec son téléphone : "Je suis bluffé, c'est vraiment grandiose. Je n'ai pas pu tout filmer, je n'ai pas assez de place sur mon téléphone. Mais j'en ai gardé un peu pour le bouquet final".

Un challenge chaque année. En toile de fond, la Tour Eiffel s'allume et scintille sous les yeux de Romain et ses amis qui, eux, sont des habitués. Pourtant, chaque année, la féerie pyrotechnique qui s'élève au-dessus de de Paris ne cesse de les émerveiller. "Plus de couleurs, plus de lumière, c'est comme un challenge qu'ils essaient de relever chaque année. Pour ça, on peut les applaudir bien fort", s'enthousiasme le jeune homme. "Toutes ces nuances de couleurs qui se mélangent et qui explosent, c'était vraiment beau. On a vraiment profité du moment", renchérit l'un de ses camarades.

"Je suis prisonnier !". Et puis il y a ceux, un peu ahuris, qui ne voulaient pas être là, comme Claude. Ruisselant de sueur, le quinquagénaire était peut-être le spectateur le plus en phase avec le thème du spectacle, consacré aux valeurs de l'olympisme : il était en train de courir quand il s'est retrouvé bloqué par la foule du 14-Juillet. "Je faisais mon jogging et je suis arrivé ici. Je suis prisonnier, je ne peux pas passer ! J'espère que ça finisse vite. C'était beau mais on ne peut pas faire le bonheur de quelqu'un malgré lui", glisse le sportif qui garde le sourire. Le bouquet final arrive tout de même comme un soulagement pour Claude. Alors que beaucoup sont allés boire un verre entre amis, lui a pu rentrer chez lui et prendre une douche.