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Gwendoline Debono , modifié à
Pour assurer un sans-faute lors du défilé au-dessus des Champs-Elysées, pilotes d’hélicoptère et d'avion répètent depuis des mois.

À deux jours du 14-Juillet, la parade aérienne s’organise. Les pilotes d’avion et d’hélicoptère ont déjà commencé à s’entraîner il y a plusieurs semaines, notamment sur la base de Châteaudun avec un défilé en conditions réelles sur une piste reproduisant l’axe des Champs-Elysées. Plus de 80 aéronefs, dont certains voleront à moins de dix mètres les uns des autres, voleront au-dessus de la plus belle avenue du monde. Pour un tel résultat, tout se joue à la seconde près.

Le bon timing. Pour le général Zimmerman, chef d’orchestre de ce ballet aérien, le jour J s’articule autour de deux moments clefs : "À partir d’une certaine mauvaise qualité météo, je vais prendre la décision de ne pas faire défiler, par exemple, les avions de transport. Il y a aussi un moment à partir duquel j’annonce l’heure de défiler par rapport à la position du président. Dès lors que j’ai donné l’heure à laquelle la patrouille de France doit passer sur la tribune, c’est sans retour", explique-t-il à Europe 1.

Contrôle aérien à l'Arc de Triomphe. Ce top départ sera donné depuis l’Arc de Triomphe, tour de contrôle du défilé. Les contrôleurs aériens sont en contact avec les aéronefs répartis sur 180 km. "Le risque d’une telle opération c’est de donner une information qui ne serait pas prise en compte par tout le monde, et d’avoir un avion qui reste sur une donnée et que ça devienne dangereux", détaille le lieutenant-colonel Rosier, numéro deux de la défense aérienne.

"On nous demande d'être beaux". Alpha jets, rafales ou tigres… le 14-Juillet, toutes les formations doivent êtres symétriques. "C’est atypique, ce qu’on nous demande c’est d’être beaux, alors qu’en opération, on nous demande d’être bons", confie un pilote d’hélicoptère. Tous sont impatients, car jeudi, la majorité d’entre eux défileront pour la première fois.