1 cadre sur 2 a été augmenté l'an dernier

Les entreprises prévoient davantage d'augmentations pour 2011, de 3% en moyenne.
Les entreprises prévoient davantage d'augmentations pour 2011, de 3% en moyenne. © MAXPPP
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Frédéric Frangeul et Fabien Cazeaux, avec AFP , modifié à
Les mieux lotis restent les cadres de l'industrie pharmaceutique, selon un rapport de l'APEC.

Les cadres retrouvent le moral. L'an dernier, ils ont été 48% à bénéficier de hausses de salaires en 2010 contre 39% l'année précédente, indique l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). En 2008, la proportion était de 51%.

"L'amélioration de la conjoncture en 2010 a permis aux entreprises d'attribuer davantage d'augmentations individuelles et/ou collectives", explique l'Apec. Elle a aussi permis "aux cadres de négocier, plus souvent qu'en 2009, leur salaire à la hausse".

Un salaire annuel médian de 47.000 euros

En revanche, le niveau des augmentations est resté stable, comme le salaire d'embauche. Ce dernier a été, comme en 2009, de 37.000 euros annuels bruts. Le salaire moyen des cadres a été de 53.000 euros, avec un salaire médian (la moitié des salariés gagne moins, l'autre moitié gagne plus) de 47.000 euros.

La taille de l'entreprise et le secteur d'activité jouent sur ces évolutions salariales. La part des cadres déclarant avoir été augmentés est ainsi de 30% dans les entreprises de moins de 20 salariés et de 55% dans les entreprises de 1.000 salariés ou plus. C'est dans l'industrie que cette part est la plus forte : 55%, contre 44% dans les services.

Les entreprises prévoient davantage d’augmentations en 2011

Les mieux lotis sont les cadres de l'industrie pharmaceutique, dont 63% ont vu leur salaire réévalué. Les moins bien lotis sont ceux de la formation initiale et continue, des activités des associations, de la santé et de l'action sociale.

Dans l'ensemble, "les cadres sont plus optimistes que l'année dernière concernant l'évolution de leur rémunération pour 2011". Les entreprises elles-mêmes prévoient davantage d'augmentations, à hauteur de 3% en moyenne. De quoi pousser les cadres à venir frapper à la porte du bureau de leur patron.