Le nombre de réanimations continue de baisser sur l'ensemble du territoire. 1:06
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Eve Roger, édité par Antoine Terrel
Le Premier ministre Édouard Philippe doit présenter jeudi l'acte II du déconfinement, tandis que les régions encore classées en rouge espèrent passer en vert. Mais même si ces zones venaient à basculer, il ne faudra surtout pas s'y relâcher, prévient le médecin Daniel Lévy-Bruhl. 

La carte du déconfinement va-t-elle évoluer ? Jeudi, le Premier ministre Édouard Philippe et son gouvernement doivent présenter l'acte II du déconfinement, avec des assouplissements attendus à partir du 2 juin au vu d'une situation sanitaire encourageante. Du côté des quatre régions (Ile-de-France, Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté) encore classées rouge, ainsi que de Mayotte, on espère un passage en vert, alors que le reflux continu du nombre de malades graves en réanimation se poursuit.

Toutefois, Daniel Lévy-Bruhl, médecin responsable de l'unité infections respiratoires et vaccination à Santé publique France, rappelle sur Europe 1  que tant que le virus circule encore, il est important de ne pas baisser la garde et de ne pas oublier les gestes barrières. 

"Le risque est partout"

"On va avoir du mal à pouvoir dire : 'ça y est, c'est gagné'", explique-t-il au micro d'Europe 1, car "tant que le virus circule, il est toujours possible qu'il se remette à circuler davantage". Selon cet épidémiologiste, "même s'il y a des différences entre les régions, il faut considérer que le virus est partout. Dans chaque région, dans chaque département, il y a des cas". 

"Il n'y a pas d'endroits en France dans lequel la population devrait se dire : 'On est débarrassé, on n'a plus besoin de faire attention parce que chez nous, c'est fini'", insiste encore Daniel Lévy-Bruhl, selon qui "le risque est partout, parce que le virus est un peu partout". Et de conclure : "Même si ça veut pas dire qu'il est dans toutes les maisons, tous les quartiers, tous les villages".