Hôpital 1:30
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Arthur Pereira, édité par Solène Delinger , modifié à
Avec un taux d'incidence inférieur à 1.800, la Seine-Saint-Denis est aujourd'hui le département le moins touché en Île-de-France, et même sur l'ensemble de la métropole. Le taux d'incidence a baissé de 37% comparé à la semaine dernière et les services hospitaliers peuvent à nouveau respirer. Comment expliquer ce quasi-retour à la normale ?
DÉCRYPTAGE

L'épidémie de Covid-19 décroît fortement en Seine-Saint-Denis. Avec un taux d'incidence inférieur à 1.800, le département est celui qui est le moins touché en Île-de-France, et même sur l'ensemble de la métropole. Le taux d'incidence a baissé de 37% comparé à la semaine dernière et les services hospitaliers peuvent à nouveau respirer. Frédéric Adnet, directeur médical du SAMU 93, explique sur Europe 1 les raisons de ce quasi-retour à la normale. 

Immunisation de la population

"On pense que c'est avant tout dû à l'immunisation de la population, parce qu'à force d'avoir un taux d'incidence extrêmement élevé, la population de la Seine-Saint-Denis s'est forcément immunisée", affirme-t-il. "En plus, avec la vaccination, on doit avoir un taux d'immunisation extrêmement important qui peut, à mon avis, expliquer cette baisse brutale du taux d'incidence en Seine-Saint-Denis." Cette baisse du taux d'incidence se fait ressentir de manière positive dans les hôpitaux de Seine-Saint-Denis.

Un hôpital qui se préoccupe des patients

"On le voit très bien dans notre hôpital. On a encore une pression importante au niveau des services hospitaliers, mais au niveau de la réanimation, des urgences et du Samu, on a une baisse sensible. On va pouvoir reprogrammer des patients qu'on avait déprogrammés à cause de l'épidémie et revenir à un hôpital qui va se préoccuper des patients."

La situation s'améliore sur l'ensemble du territoire français. "À l’échelle du pays, on a dépassé le pic de contaminations. (…) On est en train d’arriver au pic d’hospitalisations", a déclaré Olivier Véran sur BFMTV. "On a fait le plus dur dans cette vague", a ajouté le ministre de la Santé.