Salles de shoot : "ça évite les overdoses"

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Europe1.fr (avec Emilie Nora) , modifié à
Reportage - Alors que le sujet divise en France, visite dans une salle de shoot à Genève.

En Suisse, les salles de shoot existent déjà depuis la fin des années 80. Le pays a ouvert 14 salles de consommation, où des personnes dépendantes peuvent s'injecter de l'héroïne qu'elles apportent. Europe 1 s'est rendu sur place pour découvrir comment fonctionnent ces structures d'encadrement.

"Si on dépasse les bornes, on a plus le droit de rentrer pendant un certain temps". Toto, un jeune héroïnomane Genevois, témoigne de l'utilité des salles de shoot, qui ont permis de faire baisser considérablement le taux de prévalence du VIH parmi les toxicomanes.

"Certaines règles sont établies", a-t-il expliqué au micro d’Europe 1 :

En France, le projet continue de diviser au sein de la majorité. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a estimé jeudi sur Europe 1 que le débat méritait d'être poursuivi, proposant l'ouverture d'une mission parlementaire sur ces lieux médicalisés d'injection de drogue.

Après avoir visité la salle de consommation de Bilbao en Espagne, les élus de Paris, Lille, Marseille, Mulhouse, Le Havre ou encore Bordeaux se rendront mi-septembre à Genève pour observer le fonctionnement de ces salles de shoot et envisager son adaptation à la France.