canicule, hôpital, 1:21
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Théo Maneval, édité par Tiffany Fillon , modifié à
Le professeur Sanmarco, interrogé sur Europe 1, a réagi au bilan de la canicule. S'il loue les efforts effectués depuis l'épisode de chaleur de 2003, il estime qu'ils ne sont pas encore suffisants. 
INTERVIEW

La ministre de la Santé a annoncé, dimanche, le bilan des deux canicules de l'été : cette année, elles ont provoqué la mort de 1.500 personnes, soit dix fois moins qu'en 2003. D'après le professeur Sanmarco, spécialiste de santé publique, c'est une avancée considérable en termes de santé publique. "1.500 morts c'est bien, cela prouve que l'on a été dans le bon sens. Il faut zéro morts lors de la prochaine canicule", explique-t-il. 

Protéger les personnes âgées 

"On a pris conscience que la chaleur pouvait être dangereuse et que l'on pouvait s'en protéger. Mais les personnages âgées restent exposées, soit les plus isolés, ce qui reste un problème. Celles-là, il faut les recenser à l'avance, très en amont, et les mettre dans un autre endroit climatisé ou les emmener en dehors de la zone exposée à la chaleur", préconise le professeur.