Valérie Pécresse sur François Fillon : "Je ne crois pas qu’il soit question de pardon"

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La présidente du conseil régionale d'Île-de-France avait choisi au dernier moment de soutenir Alain Juppé dans la primaire de son camp.
INTERVIEW

Après des années de fidélité à François Fillon, elle avait finalement choisi de soutenir Alain Juppé dans la dernière ligne droite de la primaire de la droite et du centre. Après la très large victoire de l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse, comme le reste de sa famille politique, s'est rangée derrière le candidat désigné par les électeurs. Au micro d'Europe 1 vendredi, la présidente d'Île-de-France assure n'avoir rien à se faire "pardonner".

"Je revendique ma liberté". "Je ne crois pas qu’il soit question de pardon", a-t-elle déclaré. "Chacun dans la primaire était libre de son choix". "Je suis une femme libre, j’ai le droit d’avoir ma sensibilité politique et de l'exprimer, comme les autres, pas plus pas moins, et comme les autres quadragénaires de ma génération, je revendique ma liberté", a-t-elle fait valoir à propos de son ralliement au maire de Bordeaux. Un ralliement qui, à en croire un confidentiel du Point, lui a valu le surnom de "Valérie Traîtresse" chez les proches du Sarthois.

"Je suis une chiraquienne". Souvent présentée comme une filloniste de la première heure, Valérie Pécresse explique être restée fidèle à sa ligne politique. "Pardon, mais je suis une chiraquienne de longue date, j’ai soutenu François Fillon dans sa bataille contre Jean-François Copé, comme François Baroin, comme Laurent Wauquiez, comme Éric Ciotti, comme Xavier Bertrand, et je ne vous ai pas entendu critiquer leurs choix dans la primaire", a-t-elle taclé.

"François Fillon me connaît mieux que quiconque […]. Après la bataille Copé-Fillon, j’étais resté à l’UMP pour faire en sorte que tout se passe bien et que sa sensibilité ne soit pas complètement éradiquée du parti, a-t-elle encore tenu à rappeler.