Une collaboratrice de la Courneuve suspendue après un tweet devra être réintégrée

Vendredi soir, le juge des référés du tribunal administratif de Montreuil a cassé cette décision.
Vendredi soir, le juge des référés du tribunal administratif de Montreuil a cassé cette décision. © DAMIEN MEYER / AFP
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Au lendemain de l'attentat de Marseille, Sonia Nour, collaboratrice à la mairie de La Courneuve, s'était fendue d'un tweet qui avait suscité l'indignation sur les réseaux sociaux

Lundi 2 octobre, au lendemain de l'attentat de Marseille dans lequel deux jeunes femmes ont été assassinées à coups de couteaux, Sonia Nour, collaboratrice à la mairie de La Courneuve, s'était fendue d'un tweet qui avait suscité l'indignation sur les réseaux sociaux notamment de la part de la droite et de l'extrême droite : "Quand un martyr égorge une femme et poignarde une autre, là ça fait du bruit. Terrorisme, du sang, civilisation, bla bla bla... Par contre, que le terrorisme patriarcal nous tue tous les deux jours, on l'entend moins votre grande gueule", avait écrit Sonia Nour.

Elle devra être réintégrée. A la suite de ces réactions, le maire communiste de La Courneuve, Gilles Poux, avait condamné fermement les propos de sa collaboratrice et avait annoncé qu'une mesure disciplinaire serait engagée contre elle. Mais le juge des référés du tribunal administratif de Montreuil, saisi par Sonia Nour, en a décidé autrement, rapporte samedi Le Parisien. Vendredi soir, il a cassé cette décision affirmant qu'au moment où Sonia Nour a été suspendue, aucune poursuite disciplinaire n'avait encore été engagée contre elle.