Une centaine d'élus du Nord signe une pétition en soutien à Gérald Darmanin

Le ministre a reçu le soutien d'une centaine d'élus du Nord.
Le ministre a reçu le soutien d'une centaine d'élus du Nord. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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avec AFP , modifié à
Une centaine d'élus du Nord et de tous bords politiques ont signé une pétition de soutien au ministre Gérald Darmanin, qui a fait l'objet de plaintes. 

Quelque 100 élus du Nord, dont Xavier Bertrand, ont signé un texte de soutien au ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, qui a fait l'objet récemment de deux plaintes, dont une classée depuis sans suite, a annoncé mardi le président du département du Nord, Jean-René Lecerf, dans un communiqué. "Au-delà de nos différences partisanes, nous souhaitons apporter tout notre soutien à Gérald Darmanin pendant cette épreuve personnelle que nous devinons très pénible", peut-on lire dans cette pétition lancée le 16 février par Jean-René Lecerf (divers droite, ex-UMP) et Marie Tonnerre, conseillère départementale (LR) et maire de Neuville-en-Ferrain, commune voisine de Tourcoing dont Gérald Darmanin a été le maire. 

"Guidé par le sens de l'intérêt général". Gérald Darmanin "est un homme que nous connaissons depuis longtemps, dont l'action a toujours été guidée par le sens de l'intérêt général et du service à ses concitoyens", poursuit la pétition signée notamment par Xavier Bertrand, président ex-LR de la région Hauts-de-France, Marc-Philippe Daubresse, sénateur LR, Gilles Pargneaux, député européen PS, Vincent Ledoux, député UDI ou encore Jennifer De Temmerman, députée LREM.

"Chasse à l'homme". "Nous sommes profondément choqués des propos tenus à son sujet et nous refusons la chasse à l'homme dont il est l'objet. Tous ceux qui le côtoient savent qu'il ne ressemble en rien à la personne décrite dans certains médias", ajoute le texte. Les signataires réclament ainsi que "seule la justice puisse juger les accusations dont il est l'objet". L'enquête sur des accusations de viol visant Gérald Darmanin a été classée sans suite vendredi par le parquet de Paris, après l'avoir déjà été une première fois en juillet. Il doit cependant encore affronter une enquête pour "abus de faiblesse" déposée par une habitante de Tourcoing.