1:40
  • Copié
Antoine Terrel , modifié à
En cas d'un duel entre Xavier Bertrand et le Rassemblement national au second tour des régionales, la liste LREM pourrait-elle se retirer ? "Nous ne manquerons jamais dans le combat contre le RN", assure sur Europe 1 le patron de LREM Stanislas Guerini, refusant toutefois de faire de la "politique-fiction".

Quelle stratégie pour la majorité présidentielle dans les Hauts-de-France ? Alors que le scrutin des élections régionales approche, plusieurs sondages donnent le sortant Xavier Bertrand devant le RN Sébastien Chenu. Un duel dans lequel n'arrive donc pour l'instant pas à peser La République en marche, malgré la présence sur sa liste de cinq ministres, dont le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti et le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin. Mais le mouvement serait-il prêt à se retirer au second tour dans le cadre d'un front républicain pour permettre de battre le RN ? Invité vendredi d'Europe 1, le patron de LREM Stanislas Guerini répond qu'il ne veut pas faire de "politique-fiction". 

"Il faut respecter les électeurs. Et les respecter, c'est respecter leur vote de premier tour", indique Stanislas Guerini. "On oublie trop souvent que ce sont les électeurs, qui, par leur vote, constituent l'équation du deuxième tour."

"Nous ne manquerons jamais dans le combat contre le RN"

"Nous n'avons aucune leçon à recevoir, puisque nous sommes la formation politique qui a toujours, sans aucune exception, mené le combat contre le RN", s'agace le patron de LREM, interrogé sur la pertinence d'un front républicain. Aussi, assure-t-il, "nous ne manquerons jamais dans le combat contre le RN". 

Pour autant, Stanislas Guerini refuse pour l'instant de se projeter clairement. "Je ne fais pas de politique-fiction", répond-il. "Au moment des élections municipales, j'ai fait un constat... J'avais posé une consigne à six mois du premier tour en demandant à nos candidats de se désister de manière automatique (...) et j'ai vu que le RN utilisait parfois ce type d'argument pour nous faire croire qu'ils étaient antisystèmes contre le sytème."