Tests controversés : EELV accuse Volkswagen, Daimler et BMW de "marchandisation du vivant"

EELV dénonce les pratiques de trois constructeurs automobiles allemands envers les hommes et les animaux.
EELV dénonce les pratiques de trois constructeurs automobiles allemands envers les hommes et les animaux. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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avec AFP , modifié à
EELV a accusé mercredi les constructeurs automobiles allemands impliqués dans le "Monkeygate" de "marchandisation du vivant".

Europe Écologie-Les Verts a accusé mercredi les constructeurs automobiles allemands Volkswagen, Daimler et BMW de "marchandisation du vivant", après la révélation de tests d'émissions polluantes sur des singes et des humains. "La marchandisation du vivant n'est pas envisageable : nous dénonçons ces pratiques arriérées et dangereuses où, pour quelques dollars de plus, des entreprises jouent avec les vies et la santé d'animaux et de personnes humaines", ont affirmé Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole d'EELV, dans un communiqué.

"La recherche du profit à tout prix". Ils ont regretté "la recherche du profit à tout prix, pour le bénéfice de quelques-uns, au détriment de la santé du plus grand nombre et de l'état de la planète". Les constructeurs automobiles allemands Volkswagen, Daimler et BMW ont été mis en cause ces derniers jours par la presse pour des tests d'inhalation de gaz diesel effectués sur des singes mais aussi sur une vingtaine d'êtres humains en bonne santé. Le numéro un mondial de l'automobile a suspendu mardi son lobbyiste en chef, Thomas Steg, pour le rôle qu'il a joué, de son propre aveu, dans l'organisation des tests d'émissions polluantes sur des singes visant à prouver l'innocuité du diesel.