Sondage : sept Français sur dix pensent que Fillon doit retirer sa candidature à la présidentielle

François Fillon apparaît en difficulté dans un nouveau sondage publié vendredi
François Fillon apparaît en difficulté dans un nouveau sondage publié vendredi © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Sept Français sur dix pensent que Fillon devrait renoncer à la présidentielle, et un sur deux que Juppé serait alors le meilleur candidat, selon un sondage.

François Fillon, empêtré dans une affaire d'emplois présumés fictifs, apparaît en difficulté dans un nouveau sondage publié vendredi : sept Français sur dix et une majorité de sympathisants de droite pensent désormais qu'il devrait renoncer à l'élection présidentielle.

Les explications de Fillon n'ont pas convaincu. 79% des personnes interrogées n'ont pas été convaincues par les explications fournies par le candidat de la droite et du centre, qui a reconnu avoir commis une "erreur" lors d'une conférence de presse lundi et a publié une "lettre aux Français", selon ce sondage Odoxa réalisé pour franceinfo. Cette opinion est partagée par 61% des sympathisants de droite. En conséquence, 70% des Français et 53% des proches de la droite estiment que le candidat devrait renoncer à se présenter.

Trois sondés sur quatre ont une "mauvaise opinion" de Fillon. Les trois quarts des personnes interrogées (74%, et 53% des sympathisants de droite) disent avoir désormais une "mauvaise opinion" de François Fillon, relégué en 3ème position dans les sondages depuis l'ouverture d'une enquête sur les soupçons d'emplois fictifs dont aurait bénéficié son épouse.

Juppé jugé comme bon candidat de substitution. 25% conservent une "bonne opinion" de lui, alors qu'elles étaient 38% selon un précédent sondage publié le 27 janvier. Si François Fillon décidait finalement de renoncer, 50% des personnes interrogées pensent qu'Alain Juppé, battu à la primaire de la droite, serait le meilleur candidat, loin devant François Baroin (15%) et Xavier Bertrand (13%). Enquête réalisée par internet les 8 et 9 février auprès d'un échantillon de 1.001 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.