Sénatoriales : la droite en ordre dispersé à Paris pour élire les grands délégués

170 sièges sur les 348 que compte le Sénat seront renouvelés en septembre au suffrage indirect.
170 sièges sur les 348 que compte le Sénat seront renouvelés en septembre au suffrage indirect. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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avec AFP

La droite s'est présentée en ordre dispersé vendredi en soumettant plusieurs listes aux voix des conseillers de Paris qui élisaient les grands délégués pour les élections sénatoriales du 24 septembre, a constaté l'AFP.

Treize listes, dont quatre LR. Quatre listes portées par des Républicains ont été soumises aux voix des 163 conseillers qui élisaient 2.738 délégués et 583 délégués suppléants pour désigner en septembre les douze sénateurs de Paris. Pas moins de treize listes, un record depuis au moins 2001, étaient soumises aux suffrages pour un scrutin à venir où pullulent les candidatures.

Autour de treize voix pour un siège. Le sénateur LR sortant Philippe Dominati, qui présentait sa propre liste, paraît en mesure d'être réélu avec les voix de seize conseillers. Dans le système très complexe de calcul des attributions de sièges, il est admis qu'il faut autour de treize voix de conseillers de Paris pour un siège. Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, a fait le plein des voix du groupe communiste, plus une voix. "Ça assure l'élection de Pierre Laurent", selon Nicolas Bonnet-Oulaldj, président du groupe communiste.

36 voix pour LR. Le groupe LR a remporté 36 voix, concurrencé outre par la liste de Philippe Dominati, par une liste de Pierre Lellouche, ancien député LR qui ne se représentait pas (0 voix) et une liste de Marie-Laure Harel, une proche de Nathalie Kosciusko-Morizet (3 voix). Dominique Tibéri, non-inscrit fils de l'ancien maire RPR de la capitale Jean Tibéri, a recueilli une voix. Les groupes socialiste et écologiste, recueillent logiquement leur nombre de délégués, tout comme le Modem, le parti de gauche, l'UDI et les radicaux de gauche. Une voix a néanmoins manqué au groupe socialiste qui, comme le groupe écologiste, devrait avancer en ordre dispersé en septembre avec la création d'un groupe République en Marche au Sénat.

Une seule liste REM. Julien Bargeton, adjoint de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, a indiqué qu'il était candidat REM pour les sénatoriales. "Pour ce vote, on se fait confiance, on a fait une seule liste. Mais il y aura une liste en Marche pour les sénatoriales", a-t-il dit en s'estimant capable de "rassembler". Mao Péninou, autre adjoint parisien déclaré marcheur, "réfléchit" de son côté également à une candidature.

170 sièges à renouveler. Le collège électoral pour le Sénat de Paris comprend également outre les conseillers de Paris, les conseillers régionaux, départementaux, les députés et les sénateurs sortants. 170 sièges sur les 348 que compte le Sénat seront renouvelés en septembre au suffrage indirect. Ce sont les sénateurs des départements allant de l'Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales, ceux de l’Île-de-France, de la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre et Miquelon, et 6 sièges de sénateurs des Français hors de France, qui sont concernés.