Marc Fesneau
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Marc Fesneau, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, a refusé de commenter mercredi l'audition de Richard Ferrand, président LREM de l'Assemblée, par la justice dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne. 
INTERVIEW

Alors que Richard Ferrand, président LREM de l'Assemblée nationale, est entendu par la justice mercredi dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, pas question pour le gouvernement de commenter. Invité d'Europe 1, Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, s'en est tenu aux éléments de langage de rigueur.

"C'est une procédure normale"

"La justice fait son travail, poursuit son cours. Il faut être respectueux du principe de séparation des pouvoirs", a-t-il déclaré. "Richard Ferrand est à ma connaissance auditionné donc je ne ferai pas de commentaire." Le ministre n'a pas non plus répondu à la question de savoir si une potentielle mise en examen du député devait entraîner sa démission automatique. "Un problème n'est posé que quand il est devant nous. Je ne préjuge pas des faits qui sont devant nous. Personne n'est au-dessus des lois, mais personne n'est au-dessous. Richard Ferrand est auditionné, c'est une procédure normale."

Interrogé ensuite sur l'audition, là encore, de François Bayrou et Marielle de Sarnez dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem indûment payés avec l'enveloppe du Parlement européen, Marc Fesneau n'a pas changé de ligne de conduite. "On rend service à la démocratie quand ni les élus ni la presse ne viennent interférer avec les faits", a-t-il simplement déclaré. "C'est bien qu'ils puissent dire ce qu'ils ont à dire. En procédure judiciaire, il y a du contradictoire."