Remaniement : "On ne peut pas tout attendre de l'État", prévient Jean Castex

Jean Castex est le nouveau Premier ministre d'Emmanuel Macron.
Jean Castex est le nouveau Premier ministre d'Emmanuel Macron. © Capture d'écran TF1
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Antoine Terrel , modifié à
Invité vendredi du 20 heures de TF1, le nouveau Premier ministre a esquissé les contours de sa politique. "Je suis un gaulliste social", a-t-il assuré, avant d'annoncer qu'il prononcerait son discours de politique générale "en milieu de semaine prochaine". 

Après avoir procédé à la passation de pouvoir avec son prédécesseur Édouard Philippe, le nouveau Premier ministre Jean Castex était vendredi soir l'invité du journal de 20 heures de TF1, et a esquissé les premiers contours de sa politique gouvernementale. "Je suis un gaulliste social, mes valeurs sont la responsabilité, c’est-à-dire qu’on ne peut pas tout attendre de l’État. Je ne peux pas admettre certains comportements, certaines déviances, certains communautarismes", a-t-il assuré. 

Le chef du gouvernement a aussi dit vouloir "ouvrir des concertations" dans tous les territoires afin d'élaborer "un nouveau pacte social", dans un contexte de crise économique. "Avant de donner les solutions, je souhaite que l'on en discute avec la Nation, avec les partenaires sociaux, dans les territoires, avec tous les acteurs pour associer le plus possible à la recherche de solutions", a-t-il indiqué. 

"Pas ici pour chercher la lumière"

Par ailleurs, Jean Castex a annoncé qu'il prononcerait son discours de politique générale "en milieu de semaine prochaine", et qu'il ferait "tout pour" former son gouvernement avant lundi. Revenant sur la vision qu'il se faisait de l'exercice de sa fonction, il a certifié qu'il n'était "pas ici pour chercher la lumière, mais des résultats". 

Alors que les élections municipales ont été marquées par une forte poussée des Verts, Jean Castex a assuré que l'écologie n'était "pas une option". "Elle est désormais entrée dans toutes les têtes. Elle transcende la classe politique. Certains se réclament d’options plus ambitieuses, mais c’est au cœur du projet du président de la République que je suis chargé de mettre en œuvre."