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Procès de Marine Le Pen : «Pendant qu'on se focalise sur les conséquences politiques, on oublie le fait générateur», avance Jérôme Guedj

Ugo Pascolo . 1 min

Invité du Grand Rendez-vous Europe1/Cnews/Les Echos, Jérôme Guedj, estime que dans l'affaire du procès de Marine Le Pen, qui pourrait l'empêcher de se présenter en 2027, "on oublie le fait générateur". Pour le député PS de l'Essonne, "il y a une loi, on l'applique".

C'est une décision qui fera date si elle est prise. Marine Le Pen est attendue lundi matin pour connaître la décision des juges dans l'affaire des assistants d'eurodéputés. Depuis que le parquet a réclamé son inéligibilité immédiate, qui l'empêcherait de concourir à la présidentielle de 2027, c'est l'avenir de la finaliste aux deux dernières courses à l'Élysée qui se joue. 

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"Il y a une loi, on l'applique"

Et alors que le fer de lance du RN est crédité de 34% à 37% d'intentions de vote pour 2027 selon un sondage du JDD, les questions des conséquences politiques d'une telle décision à deux ans du scrutin sont nombreuses. Mais "pendant que l'on se focalise sur les conséquences politiques, on oublie le fait générateur", observe de son côté Jérôme Guedj. 

Invité du Grand Rendez-vous Europe1/Cnews/Les Echos, le député PS de l’Essonne poursuit son raisonnement : "Enfin, quand même, [...] manifestement il y a eu des violations répétées de la loi et un détournement de fonds publics au profit d'un parti politique. [...] Donc il y a une loi, on l'applique, je fais confiance à la justice. S'il faut changer la loi, le débat politique a lieu. Mais franchement, je ne crois pas que ce soit l'ère du temps que de donner l'impression d'exonérer les responsables politiques de leur responsabilité quand ils ont failli lourdement au détriment des contribuables."