Présidentielle : Philippe Douste-Blazy roule pour Emmanuel Macron

Le conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU, Philippe Douste-Blazy, soutient désormais Emmanuel Macron.
Le conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU, Philippe Douste-Blazy, soutient désormais Emmanuel Macron. © RICHARD JUILLIART / AFP
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avec AFP , modifié à
Ancien ministre sous les gouvernements Balladur et Juppé, Philippe Douste-Blazy a annoncé jeudi son ralliement au candidat d'En Marche!.

L'ancien ministre Philippe Douste-Blazy, cofondateur de l'UMP (devenue Les Républicains), apporte jeudi son soutien à Emmanuel Macron, jugeant que François Fillon "n'a pas été à la hauteur des responsabilités" en maintenant sa candidature.

"Dépasser les clivages partisans". Emmanuel Macron "est porteur de ce message universel français fait d'un enracinement à des valeurs et d'une ouverture au monde", estime "Douste" dans un entretien à Marianne. "L'élément clé reste, à mes yeux, sa capacité à dépasser les clivages partisans de plus en plus artificiels et qui ont fait tant de mal à notre pays", développe l'ancien ministre, aujourd'hui conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU sur le Financement innovant du développement.

Contempteur de Fillon. Ironie du sort, Philippe Douste-Blazy avait rallié une grande partie de l'UDF à la création de l'UMP en 2002 aux dépens de François Bayrou, également soutien du candidat d'En Marche!. "J'espère que tous ceux qui s'étaient reconnus dans les idées portées par Alain Juppé, auquel je suis toujours resté fidèle, pourront nous rejoindre", a également déclaré Philippe Douste-Blazy, très critique envers François Fillon avec lequel il a siégé dans les gouvernements d'Édouard Balladur et d'Alain Juppé.

Le ridicule est "atteint depuis trop longtemps". François Fillon "n'a pas été à la hauteur des responsabilités qui étaient les siennes. Il est des moments où il faut faire passer son pays et ses idées avant sa propre personne. Cette élection était imperdable. Je ne veux rien ajouter, le ridicule étant atteint depuis trop longtemps", dénonce Philippe Douste-Blazy.