Emmanuel Macron 1:33
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Jacques Serais, édité par Gauthier Delomez , modifié à
Le président-candidat Emmanuel Macron était en déplacement à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, dans une salle face à des lecteurs de la presse quotidienne régionale. Il a notamment répondu à une lycéenne qui l'interpellait sur la question du climat. Europe 1 a suivi le déplacement du président sortant.

Exercices d'échanges, de confrontations dans une salle acquise à sa cause : aucun doute, Emmanuel Macron poursuit sa campagne présidentielle à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. Les lecteurs sélectionnés par la presse quotidienne régionale l'ont interrogé. Parmi eux, Anna, lycéenne de 18 ans en classe de terminale. La jeune femme, qui se revendique comme activiste féministe et écologiste, l’interpelle sur l’urgence climatique.

Emmanuel Macron balaye l'idée de la décroissance

"Au nom de tous les jeunes en colère qui se retrouvent dans les rues. Qu'avez-vous à nous dire par rapport à la tempête climatique et sociale qui va s'abattre sur nous ?", tonne la lycéenne. Et Emmanuel Macron de s'empresser de lui répondre, en fustigeant l'idée que la décroissance serait la solution. "Tous ceux qui disent qu'il faut arrêter ce qui pollue du jour au lendemain face au climat, je leur dis très bien : 'Qui vous finance le grand âge ? L'éducation ? Personne'", lance le président-candidat sous les applaudissements.

Le lapsus révélateur du candidat

Le candidat déroule son programme. "Il faut aider les ménages à changer de pratique", assure le président-sortant, quand Anna le reprend de nouveau. "Cette pollution ne vient pas du citoyen lambda. Il faut prendre des mesures contre", ajoute la lycéenne, déstabilisant Emmanuel Macron qui commet alors, un lapsus : "Et c'est au début du quinquennat dernier, de ce quinquennat pardon, l'erreur que j'ai faite." "Au début du quinquennat dernier", une phrase qui a fait sourire le public, comme si le président-candidat avait déjà enjambé l'élection.

Après ce rendez-vous avec les lecteurs de la PQR, le chef de l'État s'est entretenu par téléphone depuis Pau avec Vladimir Poutine, en lui partageant sa "préoccupation extrême" sur la situation à Marioupol, en Ukraine.