Poursuite de l'enquête sur Fillon : Bruno Retailleau évoque un "non événement"

Bruno Retailleau était l'invité d'Europe 1, jeudi midi.
Bruno Retailleau était l'invité d'Europe 1, jeudi midi. © DR
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M.L
Le sénateur LR de Vendée, coordinateur de la campagne de François Fillon, a réagi à l'annonce de la prolongation des investigations du parquet financier, jeudi sur Europe 1. 
INTERVIEW

La perspective d'un classement sans suite s'éloigne pour François Fillon. Jeudi, après avoir reçu les premiers résultats de l'enquête préliminaire sur les soupçons d'emplois fictifs de la femme et des enfants du candidat LR à l'élection présidentielle, le parquet national financier (PNF) a annoncé qu'il poursuivait ses investigations avant de rendre une décision. Invité d'Europe 1, jeudi midi, Bruno Retailleau, coordinateur de la campagne du député de Paris, a tenu à relativiser cette information, la qualifiant de "non événement". 

"Un acte de communication". "Est-ce que c'est un acte de procédure ? non. Est-ce que c'est un acte de communication ? oui", estime Bruno Retailleau. "Après trois semaines d'enquête qui ont été menées tambour battant, avec un énorme tapage médiatique à l'appui, qu'est-ce que le PNF nous apprend de nouveau ? Rien." Le sénateur de Vendée se montre même confiant quant aux suites que donnera le PNF à l'enquête, affirmant qu'il "n'y aura pas de mise en examen". 

"Beaucoup de bizarreries". Pour Bruno Retailleau, la poursuite de l'enquête ne remet donc nullement en cause la candidature de François Fillon, qui "va pouvoir continuer avec beaucoup de détermination à mener sa campagne." "On commençait juste à parler de fond avec les banlieues qui s'embrasent, avec la proposition de François Fillon d'abaisser la majorité pénale à 16 ans, et tout à coup, on a un nouveau communiqué de presse... Il y a beaucoup de bizarreries, dont on reparlera je suis sûr, depuis le début de cette enquête", estime-t-il. Et d'ajouter : "Il ne faut pas que les électeurs de la droite et du centre se laissent voler un moment déterminant, parce que la France va mal."